Actions à l’UBO : on parle de nous dans la presse!

Ci-dessous des articles  de Ouest-France et du Télégramme qui évoquent les actions autour du vélo à l’UBO qui se déroulent dans le cadre de la semaine du développement durable.

Le vélo doit trouver sa place à l’université

À la fac de sciences, Awouell fait regonfler son vélo au stand, aidée par Olivier Schneider, président de l'association Brest à Pied et à vélo (Bapav).

À la fac de sciences, Awouell fait regonfler son vélo au stand, aidée par Olivier Schneider, président de l’association Brest à Pied et à vélo (Bapav).

La voiture est reine à la faculté. Peut-être plus pour très longtemps. Des ateliers et une table ronde sont organisés pour sensibiliser les étudiants… et la direction de l’UBO.

Le vélo, l’ami des étudiants ? Paradoxalement, ce moyen de transport peu onéreux n’est pas si développé que ça. À l’Université de Bretagne occidentale à Brest (29), c’est même plutôt la voiture qui s’impose. Il n’y a qu’à voir les parkings bondés et les stationnements parfois anarchiques.

Pour le vélo, il existe bien des zones de stationnement identifiées mais elles sont « petites », et « c’est souvent complet », regrette Gwenn Le Normand, étudiant en 2eannée de géologie. « Il en faudrait davantage. » Aussi, dans le cadre de la semaine du développement durable, avec Faustine, une autre étudiante, organisent-ils des actions de sensibilisation. « Pour que nos demandes soient prises en compte par les responsables de l’UBO. Et pour sensibiliser les étudiants à ce mode déplacement doux. »

Hier, à midi, dans le hall de la fac de sciences, une première action était organisée en partenariat avec l’association Brest à Pied et à vélo (Bapav), le Clous, l’UBO, son Institut de géoarchitecture, et BMO. Un stand de maintenance vélo a été monté. Et il a été possible de régler ses freins, regonfler ses pneus, ou graver son vélo contre le vol pour 2 €.

Un « souci avec les voitures »

Parmi les freins au développement du vélo, il y a aussi le vol. « Il est difficile d’avoir des chiffres. Souvent, la police récupère des cycles abandonnés mais, elle ne peut retrouver les propriétaires, explique Claire Jusseau, de Bapav. Nous proposons de marquer les vélos et leur attribuer un numéro d’immatriculation unique, gravé dans le cadre. »

Jeudi, un deuxième atelier est prévu, de 12 h à 14 h. Une table ronde sera aussi organisée (lire ci-dessous). Yvanne Bouvet, vice-présidente patrimoine et relations avec les collectivités à l’UBO, y participera. « L’UBO réfléchit sur la façon dont on se déplace au sein du campus du Bouguen. » Elle reconnaît : « On a un vrai souci avec les voitures ! »

Et précise : « Nous voulons repenser la place de la voiture et donner plus de place aux piétons et aux vélos. » Des pistes cyclables pourraient être développées. Mais ce n’est pas si simple. Car donner plus aux uns, c’est forcément en enlever aux autres. Et puis, il faut donner de nouvelles habitudes. Par exemple, d’arrêter de se déplacer en voiture à l’intérieur du campus. « Du restaurant universitaire de l’Armen à la présidence, il faut seulement quinze minutes à pied ! » souligne Yvanne Bouvet.

Dans les projets, il est question de fermer à la circulation la route interne à l’UBO, qui traverse les facultés de sciences, de sport et de droit, en voie piétonne. Ce qui aurait pour conséquence d’encombrer davantage l’avenue Le Gorgeu.

Pour l’instant, pas de calendrier… faute de budget. Pour Yvanne Bouvet, l’idéal serait la mise en place de vélos (en location) ou un tram qui traverserait le campus. « C’est quasiment acquis, mais on ne sait pas quand. Ça soulagerait beaucoup. »

Conclusion : « On sait où on va, mais pas à quelle vitesse ! »

Laurence GUILMO (article Ouest-France, 2 avril 2014)

 

Développement durable. Tout un vélo

 

Les bénévoles de « Brest à pied et à vélo » prodigueront encore demain, de 12 h à 14 h, de précieux conseils aux curieux qui souhaitaient en savoir plus sur les deux-roues. .

Dans le cadre de la semaine du développement durable, une dizaine de bénévoles de l’association « Brest à pied et à vélo » reviendront, demain midi, dans le hall de la fac de sciences pour réparer les deux-roues à la chaîne, sans connaître de coup de pompe !

« Ça faisait quelque temps qu’il traînait dans le garage. Maintenant, la pression des pneus est faite et j’ai vérifié s’ils n’étaient pas crevés ». Cathy ne pratique pas le vélo au quotidien, mais lorsqu’elle a entendu dire que l’association « Brest à pied et à vélo » organisait un atelier à la fac de sciences, hier, elle a sauté sur l’occasion. Comme elle, une dizaine de personnes ? étudiants ou non ? en ont profité pour recueillir les précieux conseils des bénévoles de l’association, qui en connaissent un rayon.

« Le vélo, ça me rend joyeux »

Parmi eux, Stéphane, en service civique, qui était déjà bricoleur avant de rejoindre l’association et ses ateliers d’apprentissage, mis en place depuis un an et demi : « On explique et on aide, mais on ne fait pas à la place des gens, le but étant qu’ils puissent s’en sortir tout seuls par la suite ». Avec le retour des beaux jours, cela fait un mois que le jeune home ne se déplace qu’en deux-roues et il ne voit déjà plus que les avantages : « C’est plus économique, moins polluant, bon pour la santé et moi, ça me rend joyeux ! ».

Lutter contre le vol et le recel

Olivier Schneider, président depuis un peu plus d’un an de « Brest à pied et à vélo », explique le succès de ces ateliers de réparation, un concept « en plein boum » : « Les gens sont progressivement revenus vers les deux-roues, mais le problème, c’est qu’on ne trouve presque plus de réparateurs en centre-ville ». D’où l’idée d’initier les usagers aux secrets de la rustine, de mutualiser les outils mais aussi de lutter contre le vol. À commencer par bien savoir attacher son vélo et surtout avec le bon antivol : il convient que celui-ci soit en métal et en U, attaché sur la roue avant. « Le plus souvent, les gens se font voler leur vélo dans des parties semi-privatives, comme le hall des immeubles, ou lors d’arrêts brefs, en allant chercher le pain par exemple. Il faut toujours prendre le temps de l’attacher, même pour deux minutes ». Mais une fois que le mal est fait, l’association a une astuce pour lutter contre le recel, grâce à un numéro de série de 13 chiffres gravé sur le cadre. « La majorité des vélos volés ne sont pas vendus, mais abandonnés, ajoute Olivier. Grâce à ce numéro, la police, lorsqu’elle retrouve les vélos, peut consulter le fichier national et retrouver les coordonnées du propriétaire ».

Table ronde demain

Olivier Schneider, en sa qualité de président, interviendra lors de la table ronde proposée demain, de 19 h à 21 h, dans l’amphi F de la fac de sciences, pour faire le point sur la place des mobilités douces à l’université et sur Brest Métropole Océane, avec les interventions d’Yvanne Bouvet, vice-présidente patrimoine et relations avec les collectivités à l’UBO, Alain Fessant, chargé de mission « éco-campus », Michel Joanny, vice-président de BMO en charge des transports et de la voirie, Ulysse Bordenave, de « campus en transition » à Lorient.